L’ADENOME A PROLACTINE


L’adénome à prolactine est le plus fréquent des adénomes hypophysaires (30 à 40 %)
Les microadénomes : sont le plus souvent rencontrés chez la femme. Les signes révélateurs sont précoces :
Spanioménorrhées, syndrome aménorrhée galactorrhée*,  voir  cycles anovulatoires.
* La galactorrhée peut être spontanée ou provoquée, uni ou bilatérale.
Devant une hyperprolactinémie, il faut d’abord éliminer certaines causes :
La grossesse
La prise de médicaments : neuroleptiques, antiémétiques (métoclopramide, dom péridone) antihypertenseurs (réserpine, alpha methyldopa (aldomet, équibar) estrogènes (opiacés, cimétidine)….)
 
Les macroadénomes : prédominent chez l’homme. Ils sont plus rarement rencontrés chez la femme.
Ils se révèlent souvent par un syndrome tumoral ou une insuffisance antéhypophysaire. Le déficit gonadotrope est constant  soit fonctionnel lié à l’hyperprolactinémie qui inhibe la sécrétion de GNRH ou organique par compression tumorale des cellules gonadotropes.
Signes cliniques de l’insuffisance antéhypophysaire :
Gonadotrope : asthénie, dépilation, diminution de la libido, impuissance sexuelle érectile, aménorrhée froide, stérilité.
Thyréotrope : asthénie, frilosité, constipation, bradycardie, lenteur d’idéation et des mouvements.
Corticotrope : asthénie, amaigrissement, hypotension, dépigmentation cutanéo-muqueuse
Somatotrope : retard  de croissance chez l’enfant.
 
Forme particulière de l’enfant ou de l’adolescent : tableau d’impuberisme ou de la puberté arrêtée associé à un syndrome tumoral crânien  en rapport le plus souvent avec un macro adénome  associé ou non à de signes d’insuffisance antéhypophysaire.
 
Diagnostic
Dosage de la prolactine.Il existe une bonne corrélation entre le niveau de prolactine et le volume tumoral. Il est en  général supérieur à 200 ng/ml dans les macro adénomes  et inférieur à 100 ng/ml dans les micro adénomes à prolactine.
Toute Tumeur ou infiltration de la région hypothalamo-hypophysaire peut être à l’origine d’une hyperprolactinémie par interruption ou suppression du tonus dopaminergique freinateur (Tab. III).  Cette hyperprolactinémie de déconnexion peut poser un problème de diagnostic différentiel avec un prolactinome.
Traitement
Les Micro adénome : 
Le traitement est médicamenteux de première intention par les agonistes dopaminergiques : bromocriptine, quinagolide ou cabergoline ; Ils  ont un effet antisécrétoir car ils se fixent à des récepteurs dopaminergiques situés sur l’adénome et ont un effet anti tumoral. Une fois la normoprolactinémie atteinte, une surveillance régulière biologique (prolactine) et radiologique (IRM) est nécessaire .Un sevrage peut être envisagé après plusieurs années de traitement continu car l’effet antisécrétoir et tumoricide sont suspensifs.
La chirurgie transphénoïdale  est une alternative thérapeutique en cas de refus ou d’intolérance du traitement médical (long et coûteux).
Macroadénome
Le traitement médical doit être utilisé en première intention
La chirurgie transphénoïdale est proposée en cas d’intolérance ou de résistance aux agonistes
dopaminergiques, de baisse rapide de l’acuité visuelle et en cas de macroprolactinome kystique.
 
La radiothérapie peut être proposée  comme traitement complémentaire mais ses effets sont tardifs et les risques d’insuffisance antéhypophysaire sont majeurs.
Suivi sous traitement par agonistes dopaminergiques d’un macro adénome à prolactine avec extension intra caverneuse bilatérale et envahissement du sphénoïde :
 
L’adénome à prolactine est le plus fréquent des adénomes hypophysaires (30 à 40 %)
Les microadénomes : sont le plus souvent rencontrés chez la femme. Les signes révélateurs sont précoces :
Spanioménorrhées, syndrome aménorrhée galactorrhée*,  voir  cycles anovulatoires.
* La galactorrhée peut être spontanée ou provoquée, uni ou bilatérale.
Devant une hyperprolactinémie, il faut d’abord éliminer certaines causes :
La grossesse
La prise de médicaments : neuroleptiques, antiémétiques (métoclopramide, dom péridone) antihypertenseurs (réserpine, alpha methyldopa (aldomet, équibar) estrogènes (opiacés, cimétidine)….)
 
Les macroadénomes : prédominent chez l’homme. Ils sont plus rarement rencontrés chez la femme.
Ils se révèlent souvent par un syndrome tumoral ou une insuffisance antéhypophysaire. Le déficit gonadotrope est constant  soit fonctionnel lié à l’hyperprolactinémie qui inhibe la sécrétion de GNRH ou organique par compression tumorale des cellules gonadotropes.
Signes cliniques de l’insuffisance antéhypophysaire :
Gonadotrope : asthénie, dépilation, diminution de la libido, impuissance sexuelle érectile, aménorrhée froide, stérilité.
Thyréotrope : asthénie, frilosité, constipation, bradycardie, lenteur d’idéation et des mouvements.
Corticotrope : asthénie, amaigrissement, hypotension, dépigmentation cutanéo-muqueuse
Somatotrope : retard  de croissance chez l’enfant.
 
Forme particulière de l’enfant ou de l’adolescent : tableau d’impuberisme ou de la puberté arrêtée associé à un syndrome tumoral crânien  en rapport le plus souvent avec un macro adénome  associé ou non à de signes d’insuffisance antéhypophysaire.
 
Diagnostic
Dosage de la prolactine.Il existe une bonne corrélation entre le niveau de prolactine et le volume tumoral. Il est en  général supérieur à 200 ng/ml dans les macro adénomes  et inférieur à 100 ng/ml dans les micro adénomes à prolactine.
Toute Tumeur ou infiltration de la région hypothalamo-hypophysaire peut être à l’origine d’une hyperprolactinémie par interruption ou suppression du tonus dopaminergique freinateur (Tab. III).  Cette hyperprolactinémie de déconnexion peut poser un problème de diagnostic différentiel avec un prolactinome.
Traitement
Les Micro adénome : 
Le traitement est médicamenteux de première intention par les agonistes dopaminergiques : bromocriptine, quinagolide ou cabergoline ; Ils  ont un effet antisécrétoir car ils se fixent à des récepteurs dopaminergiques situés sur l’adénome et ont un effet anti tumoral. Une fois la normoprolactinémie atteinte, une surveillance régulière biologique (prolactine) et radiologique (IRM) est nécessaire .Un sevrage peut être envisagé après plusieurs années de traitement continu car l’effet antisécrétoir et tumoricide sont suspensifs.
La chirurgie transphénoïdale  est une alternative thérapeutique en cas de refus ou d’intolérance du traitement médical (long et coûteux).
Macroadénome
Le traitement médical doit être utilisé en première intention
La chirurgie transphénoïdale est proposée en cas d’intolérance ou de résistance aux agonistes
dopaminergiques, de baisse rapide de l’acuité visuelle et en cas de macroprolactinome kystique.
 
La radiothérapie peut être proposée  comme traitement complémentaire mais ses effets sont tardifs et les risques d’insuffisance antéhypophysaire sont majeurs.
Suivi sous traitement par agonistes dopaminergiques d’un macro adénome à prolactine avec extension intra caverneuse bilatérale et envahissement du sphénoïde :
 
 
Coupe sagittale et coronale T1 injectée avant traitement : macro adénome invasif envahissant les sinus caverneux et le sinus sphénoïdal.
 
 
Coupe sagittale et coronale T1 et injecté après trois ans de traitement : nécrose partielle de l’adénome.
Les sinus caverneux restent envahis.
 
 
 
Coupe coronale T1 injecté après 8ans de traitement : Le tissu tumoral a  quasiment disparu (selle turcique vide secondaire).
 


10/01/2011

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